samedi 16 juin 2007

... mes tourments indélébiles


En 1804, sur son blog, enfin dans ses Journaux Intimes, Benjamin Constant (tiens) écrivait des trucs bien que je ne peux que corroborer : "Les devoirs et les intérêts de la vie commune sont un poids douloureux qui étouffe les facultés intellectuelles. Les philosophes anciens l'avaient bien senti : l'ataraxie qu'ils recommandaient n'était que la séparation des deux genres de vie que de nos jours les hommes s'opniâtrent à concilier."

Avant lui, ces vieilles statues de marbre avaient donc déjà tout compris. C'est donc bien cela. Oui d'accord, mais comment faire ?

(Photo : Ben / Lisbonne, Avril 2007)

2 commentaires:

Kate Mepp a dit…

et bé voilà pourquoi j'ai plus d'inspiration! ;o)
Tout est interdépendant et donc vide d'essence propre...Vive la vacuité (enfin pour l'instant je m'en passerais bien)

Anonyme a dit…

te lisant et lisant les posts, j'ose à peine l'écrire : "ataraxie" ???
je pense que je vais décider ce soir de faire chambre commune avec mon dico ... chambre à part avec ma honte.

merci benj ?

ps : en même temps, aucun souci ce matin pour aller au boulot, aucun souci ce midi à la cantoche, aucun souci ce soir dans le métro ... et pourtant pas d'ataraxie dans ma vie... pas encore.
un prénom peut-être ? ce mot est beau.