lundi 26 novembre 2007
mercredi 21 novembre 2007
Et vous, are you hooked ? (miroir mon beau miroir)
Encore une addiction. Quand l'une s'en va, une autre la remplace. Je m'étais débarrassé de la lecture de certains blogs médias sans intérêts qui peuvent donner heure par heure les courbes d'audiences des émissions de télé que je n'ai même pas le temps de regarder, et les commentaires des gens qui ne les regardent pas non plus mais qui ont un avis à donner. En lisant le blog de Morandini 14 fois par jour, j'avais l'impression d'être un grand spécialiste des médias. Mais je m'en étais sorti. Et paf ! Je suis donc devenu, comme quelques millions de gens, un "facebook addict".
(Photo : Ben / Londres, Janvier 2006)
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jeudi 15 novembre 2007
Attention, derrière toi !!
(Photo : Ben / Venise, Avril 2006)
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mercredi 24 octobre 2007
Oxygen barre à mine dans ta gueule
(Photo : Ben / Florence, Avril 2007)
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jeudi 18 octobre 2007
Marchons, marchons
A ma Poste, ils font grève tous les lundis. On sait pas pourquoi, mais ya un panneau à l'entrée comme quoi ils ne délivrent que les colis et les recommandés. Déjà d'habitude c'est interminable, alors le lundi c'est hyper-interminable. Personne comprend comment ça marche, les gens s'énervent, prennent les autres à parti, invectivent les guichetiers. Des fois quand le guichetier ne sait plus quoi dire, ya quelqu'un qui sort la tête du bureau du fond et qui dit "Calmez-vous Monsieur, de toute façon nous ne voyons pas les postiers ici alors s'il n'a pas livré votre colis ce n'est pas notre faute et on ne peut rien faire" "Mais comment ça vous ne pouvez rien faire ? Vous êtes la Poste non ?" J'adore ça. Je n'irai chercher mes recommandés que le lundi, rien que pour ça.
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lundi 15 octobre 2007
Braver la nuit
Oui tout ça, c'est bon pour le mois de septembre, le mois du troisième tiers (ah bon j'ai gagné autant d'argent que ça l'année dernière) et dépressions saisonnières post-rentrée des classes. Le mois où il fait moins beau (dis donc ils se foutent de nous à la météo ou quoi ? ils disent n'importe quoi et en plus j'ai lu que c'était le programme qui rapportait le plus en rentrées publicitaires à TF1, 171 millions d'euros en un semestre rien que ça, ça vaut le coup d'agiter les bras devant un mur vert pendant 5 minutes), mais en fait même pas, le moins où il fait moins chaud (putain j'auras dû prendre mon écharpe je vais choper la mort), mais en fait même pas, le mois où la lumière baisse (ah il marche bien l'hallogène de ton bureau c'est cool, je l'aurais pas pris en bleu et pis d'ailleurs je préfère les bougies, mais bon il marche bien), alors là oui si quand même.
Maintenant, le soir on s'enfonce fiévreusement (demain je prends mon écharpe) dans la nuit au lieu de s'envoler victorieux vers le soleil couchant, c'est peut-être ça la différence... Et pis heureusement, la Starac recommence le 23. Ouf on est sauvés.
(Photo : Ben / Florence, Avril 2006)
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samedi 29 septembre 2007
Quand je pleure dans la rue, je ne vois plus flou
Mais souvent dans la rue, je ne regarde pas les gens. Ben oui, ils sont flous. D'ailleurs eux non plus ne regardent pas, et ils me foncent dessus. On s'évite au millimètre, ou pas. Ca arrive tout le temps, tous les jours. Ils font comme s'ils ne voyaient pas. Ils ne voient peut-être plus. Ils sont peut-être tous très myopes. La plupart du temps, ça ne semble pas les déranger. Ils foncent devant eux, sur les autres, c'est pas grave, les autres se poussent, de toute façon. Ils ne s'excusent pas, ils n'ont pas le temps.
Et parfois, tout à coup, des larmes me viennent. Sans prévenir, sans raison. Comme ça. Mes yeux s'humectent, je peux voir la larme gonfler au bord de la paupière, avant qu'elle ne coule, puis je la sens descendre sur la joue. Je ne sais pas pourquoi, ça vient dans la rue, sans motif particulier, juste en écoutant de la musique même pas triste. Sans doute un trop-plein émotionnel à déverser là tout de suite maintenant, bien aidé par la pollution ambiante, parce que bon dans cette rue étroite avec ce bus qui fume, ces voitures qui ont passé le contrôle technique en 1982 et qui avancent au pas et ce vent de face, ça pique les yeux.
Alors grâce à la pollution qui donne ce délicat sentiment d'une sensibilité exacerbée en raisonnance avec la fureur de la ville, les larmes ne brouillent plus, quand elles retombent elles contrebalancent l'accroissement des dioptres intra-cristalliniens et le monde devient soudain net.
Alors je les sèche.
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mercredi 19 septembre 2007
Encore une fois
(Photo : Ben / Irlande, Mai 2007)
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jeudi 13 septembre 2007
Apothéose de la lenteur
Mais ça, c'est pas possible. Je me rends compte que la lenteur, la contemplation, une forme de mélancolie sans défaitisme, l'hésitation, le doute, et voire même, allons-y, la réflexion sont des valeurs qui n'ont pas lieu dans le monde du travail, le seul monde qui existe pour beaucoup de gens. D'ailleurs, ce ne sont même pas des valeurs. Pour certains, ça n'existe tout simplement pas. Et hop, Pssshit.
Ce qui est bon, ce qui est valorisé, ce qui fait avancer c'est la rapidité, la prise de décision, le tac-o-tac gagnant, l'impulsivité, le fait de savoir trancher, là maintenant tout de suite parce que c'est hyper urgent. Savoir décider, sans états d'âmes, sans "ah mais si...", sans regrets et sans vergogne. C'est marrant parce qu'après, on se retrouve avec un "Regrets Eternels" et pis des fleurs en plastique sur sa tombe, merci bien, vous m'avez bien eu les gars.
Mais non, l'impassibilité et l'équanimité ont beau être des jolis mots, ce qu'on veut c'est de la réactivité bordel. Je ne parle même pas de la pusillanimité face au courage, ce truc si galvaudé. Le doute est inquiétant, il faut des réponses. La patience est suspecte, il faut de la motivation. L'incertitude est angoissante, il faut de l'assurance. Des "mais oui bien sûr" tonitruants. Des "ah non pas du tout" retantissants. Des "je vous l'avais bien dit" pleins d'allant.
Se pose alors à moi la trouble question suivante : n'a-t-on pas le droit d'être mauvais ? n'y a-t-il de salut que dans la performance ? faut-il aller toujours plus vite et être toujours plus meilleur ? Mais ces interrogations sur le monde du travail et ses valeurs sont sans issue. J'ai depuis longtemps constaté avec effroi que les valeurs dans la vie et les valeurs dans le travail ne sont pas les mêmes du tout, et oh mais c'est horrible elles sont parfois carrément opposées. Il est préférable d'être agressif, pugnace, opiniâtre. Il est toujours bon d'être insensible, autoritaire, dénué de sensiblerie. Il est plus facile d'être roublard, menteur, sans scrupules, et même d'être un sacré casse-couilles. Ah quel sacré casse-couilles celui-là, bravo ! Une personne avec ces qualités-là dans la vie, je la déteste. Comment pourrais-je alors devenir quelqu'un que je déteste la plus grande partie de ma journée, pour me retrouver ensuite face à moi-même ? Cette schizophrénie m'est définitivement impossible.
Et puis bon, cet ordinateur commence sérieusement à me gonfler ce soir, il est hyper lent, ça rame comme jamais, les mots mettent un temps fou à s'afficher, je vais encore passer une plombe à essayer de mettre une photo, mais qu'est-ce qui se passe bordel de §%$!&?(#*:+ ?? Allez je le change.
(Photo : Ben / Irlande, Mai 2007)
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jeudi 6 septembre 2007
Ces hasards que l'on choisit soi-même
2008 sera différent. C'est écrit.
(Photo : Ben / Galway - Irlande, Mai 2007)
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samedi 1 septembre 2007
Tatiana, demain matin
L'indescriptible excitation procurée par cet extrême moment de vie, le seul qui vaille, le seul qui rende sûr de ne pas être mort, allait avoir des conséquences terribles. La rapidité des évènements et l'impossibilité de se rendre compte de ce qui se passait vraiment, l'aveuglement provoqué par cette lumière absolue, cette impression à la fois terrifiante et grisante de ne pas avoir de prise sur l'instant et de devoir en profiter pleinement, rendaient la réalité abstraite. Tout aurait pu s'arrêter, se figer, mais ce tourbillon de lumière avançait inexorablement et balayait tout. Le rêve était devenu réel, le réel était comme un rêve. Il n'allait en rester que des souvenirs en miettes, auxquels ensuite se raccrocher en essayant d'en percevoir à nouveau l'impossible extase. Et fatalement, il y aurait un réveil.
Le réveil ne sonna que beaucoup plus tard. La lumière du jour fut, elle, beaucoup plus pénible. Elle était diffuse, elle n'était pas franche comme celle des projecteurs, voilée par ces nombreux nuages d'un gris sale. Il était tout de même bon de voir ce ciel sans les contours d'un studio de télévision et de prendre le temps de le regarder. Tatiana s'étira et choisit de ne pas parler. Pour une fois, elle n'avait pas à parler puisque personne ne l'écoutait. L'impression mêlée de soulagement et de vide était difficile à analyser. Mais bon, pour une fois, l'introspection n'était pas nécessaire. On n'allait pas la convoquer dans le confessionnal pour lui demander ce qu'elle ressent et pourquoi. Il fallait juste reprendre ses esprits et continuer à profiter des bons moments qui allaient s'offrir à elle. Et pourtant si, plus que jamais, maintenant elle allait devoir se justifier, s'analyser, et répondre aux questions. Encore et encore.
C'était la première fois que Tatiana eut ce sentiment de joie sans pouvoir vraiment savoir pourquoi cette joie la dérangeait. Il y avait quelque chose d'immense, et cette immensité faisait un peu peur. Elle se répéta qu'elle l'avait amplement mérité, elle savait qu'elle s'était battu pour ça, envers et contre tout, envers et contre tous. Pourtant, il semblait que l'ascension ne faisait que commencer, que tout ce qu'elle avait réalisé jusqu'à présent, en prenant des risques, en se mettant en danger, en s'exposant à la critique, en mettant en jeu ses sentiments et son intégrité, son image et celle de son entourage, celle de Xavier et celle de son père, tout cela n'était rien par rapport à ce qu'il allait falloir gravir. Car les moments difficiles sont toujours devant, ceux qui sont derrière disparaissent dans le brouillard diffus des émotions.
Mais Tatiana était une battante, elle savait qu'elle avait là une chance inespérée et que c'était à elle de continuer à vivre ce rêve. C'était possible. Pourtant, la gloire a forcément un prix. Il allait falloir apprendre à connaître ce prix, et "on" allait faire en sorte qu'elle le connaisse. Cette victoire qui n'en était pas une, ce goût amer laissé par les reproches des uns, les quolibets des autres, ne s'effaçaient pas devant l'immense ferveur et le soutien hystérique de ce public apparemment plein d'amour. La faille narcissique ne se comblerait jamais mais ça, Tatiana ne le savait pas. Elle continuerait finalement à la creuser en essayant de la combler. Sans réaliser ce vertigineux constat, elle sentit les larmes lui venir et elle les prit pour des larmes de joie. Le désespoir, cet allié sournois de chaque moment, prend parfois des allures de bonheur.
Copyright Ben "Je deviens liquide", 2007.
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mercredi 29 août 2007
De l'ordinaire
(Photo : Ben / Lisbonne, Avril 2007)
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samedi 18 août 2007
C'est pas gagné
(Photo : Ben / Connemara, Mai 2007)
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jeudi 16 août 2007
Il pleut
(Photo : Ben / Irlande, Mai 2006)
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samedi 7 juillet 2007
Shoot d'éternité
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vendredi 6 juillet 2007
La chute de l'empire romain
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samedi 16 juin 2007
... mes tourments indélébiles
Avant lui, ces vieilles statues de marbre avaient donc déjà tout compris. C'est donc bien cela. Oui d'accord, mais comment faire ?
(Photo : Ben / Lisbonne, Avril 2007)
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mercredi 13 juin 2007
Mes envies sont volatiles...
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mardi 12 juin 2007
Mots croisés
(Tiens, François Hollande vient de dire : "chacun peut appeler qui il veut, heureusement, dans une démocratie téléphonique". J'adore cette phrase.)
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vendredi 8 juin 2007
Réminisciences
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lundi 4 juin 2007
C'est plutôt bien dit
(Photo : Ben / Londres, Janvier 2006)
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vendredi 1 juin 2007
Monter en bas
Ah, trop tard. Déjà.
(Photo : Ben / Irlande, Mai 2007)
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mercredi 30 mai 2007
La fièvre
(Photo : Ben / Rome, Mai 2006)
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samedi 26 mai 2007
Paranoïd Cannes
Alors au début on résiste un peu, mais finalement à quoi bon. On est en plein dedans alors il faut jouer le jeu. C'est la collusion du glamour vernissé et de la vulgarité crasse, de la cinéphilie la plus pointue et de la bêtise la plus assumée, de l'ostentatoire et de l'invisible, du bling-bling et du sentiment. Un monde de privilégiés et de laissés pour compte, une sorte de méga bulle, un hyper marché ultralibéral géant où le but est de monter les bonnes marches au bon moment, entrer dans les bons endroits avec les bonnes personnes, fréquenter les bonnes fêtes avec les bons traiteurs. Le tout sans débourser un centime bien sûr, quand l'homme de la rue ce fou cet inconscient paie 26 € sa Salade Gourmande avec des crevettes congelées dedans à la plage du Goéland avec vue sur la table du voisin. L'effet-Cannes.
En plus, au bout d'un certain temps (2h-2h02), on se prend presque à apprécier. Le monde de toutes les démence rend forcément dément. La planète de tous les excès donne des envies excessives. Le défilé de toutes excentricités oblige à la mansuétude la plus dévote. Et puis finalement nous on s'amuse et pas eux. C'est ça qui est bon. Car oui ce monde est aussi celui de l'humiliation permanente, de la frustration organisée comme outil d'excitation collective, de l'élite et de la foule, le monde des cartons d'invitation, des pass VIP, des badges bleus, verts, rouges, roses, des coupe-files et des laissez-passer, le monde des vigiles à chaque entrée d'hôtel, à chaque entrée de plage, à chaque marche, à chaque porte, le monde des portiques d'aéroport et des fouilles de sécurité 18 fois par jour, le monde des voitures officielles, des limousines avec chauffeur, des palaces à perte de vue tels d'incoercibles HLM de banlieue baignés dans la trivialité de cette Côte d'Azur putassière. Le seul pays où les étoiles côtoient la fange, où n'importe quelle bimbo peroxydée peut se croire MM, où tous les artistes et autres agents d'artistes bien-pensants qui viennent nous faire la morale à longueur d'année à la télé ou manifester pour le statut des intermittents ou nous expliquer qu'il faut voter Ségolène-bien-sûr ou qui vont taper la discute à Cachan avec des sans-papiers quand il y a plein de caméras redeviennent enfin eux-mêmes quand ils donnent des coudes pour entrer dans la fête d'Abel Ferrara dans une villa à 3.700.000 € sur les hauteurs de la "Californie" et tant pis pour ceux qui n'ont pas eu d'invit, on est si bien entre nous, comment ça ya plus de champagne ? ah ouf tu m'as fait peur, t'es con vraiment, tu vas m'en chercher ? Le seul pays où on a le sentiment d'avoir vécu un truc dingue et normal en même temps en croisant Tarantino à la pizzeria. Car oui, je confirme que Tarantino aime la pizza et que la très jolie Rosario Dawson aussi. Quatre fromages je crois. C'est aussi ça, l'effet-Cannes.
Alors oui, le film de Tarantino, Boulevard de la mort, est une tuerie, dans tous les sens du terme. Ce mec aime la Quatre fromages mais il est quand même génial pour ces 20 minutes de délire vrombissant absolu.
(Photo : Ben / Cannes, Mai 2005)
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dimanche 13 mai 2007
Icônes
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samedi 12 mai 2007
Dur dur
(Photo : Ben / Irlande, Mai 2007)
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mardi 24 avril 2007
Même pas peur
N'empêche, pour la première fois depuis 30 ans, le score du Front National recule et il n'a jamais été aussi bas depuis 1974. Alors si ça c'est pas une victoire de la démocratie ?...
(Photo : Ben / Paris, Mars 2007)
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jeudi 19 avril 2007
La juste audace
Ségolène Royal, Métro - 18/04/07
Voilà. Donc vivement dimanche quand même, parce que là, ils commencent vraiment tous à fatiguer. Bientôt les soldes sur les promesses d'avenir.
(Photo : Ben / Lisbonne, Avril 2007)
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mercredi 11 avril 2007
Le retour
(Photo : Ben / Versailles, Avril 2007)
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jeudi 29 mars 2007
La Face Nord
Est-ce à dire qu'il faut tendre vers la difficulté pour progresser ?
Est-ce que la facilité va à l'encontre du progrès ?
Est-ce qu'il faut se forcer à faire des choses que l'on n'aime pas ou que l'on ne veut pas faire pour en tirer profit ?
N'est-il pas vrai que c'est dans l'effort et la peine que l'on touche à l'essentiel ?
Ce qui nous est profitable ne réside-t-il pas dans le dépassement du supportable ?
Est-ce que le supportable a des limites ?
Est-ce que repousser ses limites c'est avancer ?
Est-ce que l'on se construit dans les moments où l'on surpasse même brièvement ce qu'on ne pensait pouvoir surpasser ?
Est-ce que je peux soulever mon propre poids en développé couché ?
Ne serais-je pas influencé cette forme de pensée nietzschéenne diffuse actuelle ?
Le découragement n'est-il pas l'ennemi du développement personnel ?
Tire-t-on forcément des satisfactions dans l'accomplissement d'actions qui nous rebutent ?
Est-ce que souffrir n'est-il pas vivre ?
Est-ce que vivre n'est-il pas souffrir ?
Est-ce que ne plus souffrir ce n'est pas être mort ?
(Photo : Ben / Irlande, Mai 2006)
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mardi 27 mars 2007
Les corps glorieux sont impassibles
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mercredi 21 mars 2007
Passé, repassé, dépassé
Il faisait beau ce jour-là au parc Monceau. Un premier jour de printemps, mais en hiver. Un week-end ensoleillé pour dire qu'il ne faut pas désespérer, avant de retourner aux tergiversations de la météo, qui nous faire croire que nous aurions un quelconque pouvoir sur des forces qui nous dépassent et que José Bové a des moustaches alors que Dominique Voynet non. Bien sûr il n'en est rien.
Alors je regarde les gens passer. A droite, à gauche. Vite, lentement. En courant, avec des cannes. Sans regarder, en observant partout. Affairé, négligé. Tant de façons d'avancer. Et si j'avançais aussi au lieu de regarder les autres passer ?
(Photo : Ben / Paris, Mars 2007)
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mercredi 7 mars 2007
Why do all good things come to an end ?
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mardi 6 mars 2007
Les dangereuses vanités qui séduisent tant de jeunes imaginations parisiennes
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mardi 20 février 2007
Gagnant-Gnangnan
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jeudi 8 février 2007
Je est un autre
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dimanche 28 janvier 2007
Onze mille deux cent vingt deuxième jour
Je reste de plus en plus persuadé que le temps n'est pas linéaire. Et que ce n'est pas une valeur extrinsèque, libre de tout, ou 1 + 1 font deux, mais bien intrinsèque à chaque individu. Il y a un temps différent par être vivant, puisqu'il naît et meurt. Des milliards de temps.
Car comment expliquer que le temps passé sur le fauteuil d'un dentiste qui est en train de vous parler, alors que vous ne pouvez pas répondre puisque vous avez un tube qui fait glou-glou dans la bouche et une énorme fraise qui fait vrr-vrr, paraît interminable ? C'est bien qu'il est vraiment interminable. Je suis sûr que le temps est élastique.
Et comment expliquer que les journées de classe quand on est enfant semblent durer à l'infini, que les dimanches pluvieux quand on a 10 ans s'étirent inexorablement ? Alors que maintenant, en une journée de travail, j'ai la sensation de passer deux coups de fils, et qu'en un week-end, il me semble avoir fait un dixième de ce que j'aurais pu faire. Est-ce que c'est moi ou est-ce que je n'y peux rien ?
Aujourd'hui, j'ai 30 ans, 8 mois, 20 jours et quelques heures. Autrement dit, 11.222 jours. Enfin je crois. Aujourd'hui, cette journée de dimanche représente 0,0089 % de ce que j'ai déjà vécu. Autant dire rien. A 10 ans, une journée devait faire environ 0,027% du temps vécu. C'était déjà rien, mais c'était beaucoup plus. Alors est-ce que l'on ressent de moins en moins la sensation de durée ? de durer ? Je n'ose imaginer ce que ce sera à 70 ans.
Ces considérations de somnambule angoissé doivent sûrement être incluses dans la théorie de la relativité d'Einstein quelque part dans un coin, je n'en doute pas, mais je n'en trouve pas d'explication claire et simple. Ou tout du moins convaicante à mon goût. Alors je préfère imaginer. C'est ce que j'arrive encore le mieux à faire. Quand j'ai le temps.
(Photo : Ben / Londres, Janvier 2006 déjà)
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vendredi 26 janvier 2007
J'aime la campagne
Alors où est le mensonge ? Une mère ne ment-elle pas à son enfant pour le protéger ? Sommes-nous des enfants ? Va-t-il falloir vraiment un jour affronter la vérité ? Si les promesses sont des mensonges, donnent-elles quand même de l'espoir ? La vérité est-elle si désespérante ? Renaud va-t-il faire une chanson sur l'Abbé Pierre ? En attendant, j'en ai marre de tout ça, je pars à la campagne.
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mercredi 24 janvier 2007
Pléthore
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mardi 23 janvier 2007
dimanche 14 janvier 2007
Les Français
Je ne sais pas.
C'est génial, cette nuit sur "Paris Première", il y a "La nuit des présidentielles", avec "les meilleurs moments de la vie politique française" de 0h30 à 7h15. Et je dois dire que c'est assez fascinant. Edifiant même. Revoir le débat Mitterrand-Giscard de 74 c'est rigolo et tragique à la fois. Parce qu'on dirait que c'est hier, parce que les débats sont toujours d'aujourd'hui, parce que les problèmes sont toujours là. "Le problème de l'emploi des jeunes est un problème fondamental", "L'Europe est en crise", "Je propose le changement" et tant et plus : la hausse des prix, l'inflation, les impôts, les salaires, la croissance, le progrès social, la place de la France parmi les grandes puissances économiques, l'Education, etc et blablabla. C'est exactement la même chose aujourd'hui, la mondialisation et l'insécurité en plus peut-être.
Par contre, si le fond est toujours le même et donc finalement le restera peut-être toujours, quelque soit le nombre de tentes rouges que l'on plantera au bord des canaux parisiens, ce qui est différent maintenant c'est la forme. J'ai l'impression que cette année, l'élection présidentielle ou la Star Academy c'est pareil. On va voter Ségolène comme on a voté Cyril. Quand je la vois disserter tout sourire du haut de la muraille de Chine, à base de proverbes à touristes, en doudoune et écharpe en laine blanche sur la tête, je suis effondré. C'est grotesque. Comment ce spectacle peut-il faire illusion ? Allons-nous vraiment être représentés par ça ?
Oui, maintenant les présidentielles c'est aussi une émission de télé-réalité. Tapez 2.
(Photo : Ben / Savoie, Décembre 2006)
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samedi 13 janvier 2007
2007, Année de la fête
Encore une bonne année de poilade en perspective.
Ca promet.
J'ai déjà dit bonne année ?
(Photo : Quelqu'un / Quelque part, dernières heures de 2006)
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mercredi 10 janvier 2007
Le houx est-il horizontal ?
J'imagine que bientôt, il y aura des hotlines pour répondre à toutes les questions, n'importe quoi, n'importe quand. Un peu comme Yahoo! Questions/Réponses. Une question ? Une réponse. Une hotline virtuelle avec des millions d'interlocuteurs. Je trouve ce truc révolutionnaire. C'est tout bête, mais c'est justement pour ça que c'est révolutionnaire. La victoire de la démocratie horizontale, la verticalité disparaît.
8 minutes après, j'ai une réponse. Une réponse de Marie-Anne, membre depuis le 7 décembre 2006, qui a déjà répondu à 303 questions en un mois, qui a un total de points de 1183 soit un niveau 3, et a gagné 91 points cette semaine. Ne me demandez pas ce que sont ces points, je n'en ai aucune idée. Je sais juste que moi je suis niveau 1 et que je ne peux dire à Marie-Anne que sa réponse me satisfait qu'à partir d'un niveau 2. Je suis stupéfait que Marie-Anne soit venue répondre à ma question sur les boules de houx à 1 heure du matin. Mais ça doit faire des points.
Finalement, la démocratie horizontale c'est tout aussi incompréhensible. Oui, donc bonne année.
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mardi 9 janvier 2007
Entropie 07
Au bureau, c'est pareil. Je passe un temps infini à ranger, classer, jeter, trier, étiqueter, trouyoter, ordonner. Je fais des pochettes, des bleues, des vertes, des rouges, des dossiers, des tas, des tas de dossiers, des piles, des classeurs, des cartons même des fois. Et quand c'est fini je recommence.
Dans mon disque dur, c'est pareil. J'ai des photos partout, des films, des musiques, dans tous les formats possibles. J'ai dû acheter un disque dur externe de peur de tout perdre. Du coup, je peux en mettre encore plus. J'ai entrepris de classer mes morceaux de musique au printemps dernier. Je le fais dans l'ordre des artistes en passant par iTunes, je colle des pochettes et je renseigne le genre. C'est interminable. J'en suis à M comme Milli Vanilli. Qu'est-ce que ça fait là ça ?
Dans mes placards, c'est pire. Hier, j'ai retrouvé un pull gris en laine qui gratte, je ne savais pas que j'avais ça. Je l'ai mis aujourd'hui. Demain, le Secours Populaire fait une collecte de vêtements dans l'immeuble. Alors je me suis dit que tiens si je rangeais mon armoire. J'ai rempli trois gros sacs. Je les ai descendu péniblement jusqu'aux boîtes aux lettres. Quelqu'un avait enlevé l'affiche du Secours Populaire. Qui a fait ça ?
En 2007, je vais continuer à lutter contre l'entropie. Encore. La lutte n'est pas terminée, camarade. Vivement la dématérialisation totale.
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samedi 6 janvier 2007
Tube préhistorique
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mercredi 3 janvier 2007
Quitte à dire n'importe quoi...
Vive le vent d'hiver
Qui s'en va sifflant, soufflant
Dans les grands sapins verts
Oh ! Vive le temps, vive le temps
Vive le temps d'hiver
Boule de neige et jour de l'an
Et bonne année grand-mère
(Photo : Ben / Biarritz, Décembre 2005)
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